Hopeless – Colleen Hoover

 

Hopeless

Titre: Hopeless

(Original: Hopeless Series – Hopeless)

Auteur: Colleen Hoover

Date de Parution: 02 Octobre 2014

Éditeur: Fleuve Editions, Collection Territoires, 512 pages

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Présentation de l’auteur:

Colleen Hoover est une auteure américaine de romans New et Young Adult. Vivant au Texas avec son époux, elle est reconnue comme auteure à succès de pas moins de sept ouvrages par le New York Times. Sont qualifiés de bestsellers par ce dernier SlammedThis GirlPoint of RetreatHopelessLosing HopeMaybe Someday et Confess.

Retrouvez son site www.colleenhoover.com

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Quatrième de Couverture:

Vaut-il mieux découvrir la vérité et perdre tout espoir, ou continuer à vivre un mensonge réconfortant ?

Depuis qu’elle est toute petite, Sky, dix-sept ans, ne ressent aucune émotion pour personne. Elle vit avec sa mère adoptive, sans aucun souvenir de ses parents biologiques, et si elle sait que les garçons la trouvent jolie, leurs attentions la laissent de marbre.

Tout cela change lorsque, après des années de scolarisation à domicile, elle intègre le lycée et y croise Holder, le bad boy par excellence. Non seulement il semble l’épier, la suivre, mais il sait beaucoup de choses sur elle. Et le moindre regard de sa part la plonge dans un trouble profond…

Déstabilisée par des sentiments qu’elle ne connaissait pas, Sky découvre rapidement que Holder n’est pas celui que tout le monde croit, et qu’il détient la clé de son passé.

Mais pourquoi Sky ne se souvient-elle toujours de rien ?

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Description:

Le personnage principal: Sky.

Sky est une jeune fille de dix-sept ans vivant avec Karen, sa mère biologique l’ayant adoptée à l’âge de trois ans. Elle n’a donc aucun souvenir de ses parents biologiques et aucune information sur eux, hormis le fait que sa mère est décédée et que son père continue de mener sa vie sans elle. Ses rapports avec Karen sont excellents bien que celle-ci se montre très protectrice envers elle. Karen étant hostile à la technologie, leur foyer n’en montre donc aucun signe, ce qui coupe totalement Sky du monde extérieur. Son éducation à domicile ne facilite pas les contacts extérieurs mais, par le biais de sa meilleure amie et voisine, Six, elle a pu rencontrer des garçons dans le secret de sa chambre. Mais, si les ceux-ci sont attirés par elle, elle, en revanche, ne ressent aucune émotion en leur présence, reste indifférente à leurs attentions et ne les laisse pas s’approcher d’elle de trop près. Lassée de ses rencontres et désirant sortir de sa monotonie quotidienne, elle souhaite intégrer le lycée et, après de nombreuses supplications, Karen cède. Mais Sky est loin de se douter que sa vie est sur le point de changer du tout au tout… et ce grâce à une rencontre des plus étranges.

En effet, la rencontre de Sky avec Holder, un jeune homme aussi étonnant que séduisant, va bouleverser ses plus profondes convictions. Elle, la fille sans émotions, aussi froide qu’indifférente en présence des garçons, capable de soutenir leurs regards sans broncher, va soudainement « ressentir » à nouveau. Des émotions aussi curieuses qu’incompréhensibles vont la submerger en sa présence et, même si elle s’efforce de contrôler son esprit et ses pensées, son corps, lui, s’y refuse obstinément et son émoi reste le même à chacune de ses apparitions… Au fil du temps, en apprenant à le connaître et en le fréquentant régulièrement, Sky va se rendre compte qu’il n’est pas l’homme décrit par tant de personnes. Mais s’il est tendre, affectueux et protecteur envers elle, il est également très étrange, lunatique et mystérieux, et certaines de ses réactions restent incompréhensibles à ces yeux… Néanmoins, elle ferme les yeux sur ses « bizarreries » et ne se laisse pas affecter par ses réactions quelques fois excessives tant qu’il reste à ses côtés…

Son cœur est en danger, elle le sait, mais elle était certainement loin de savoir que sa rencontre avec Holder aurait des conséquences aussi importantes sur son avenir… et que sa vie en serait modifiée à tout jamais…

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Extraits:

Extrait 1

« – Au risque que tu trouves mon approche nulle, reprend-il, j’ai l’impression de t’avoir déjà vue quelque part. Je peux te demander comment tu t’appelles ?

La déception m’envahit dès l’instant où il prononce cette phrase. Il fait partie de ce genre de mecs.

Vous savez ? Ces mecs incroyablement craquants qui peuvent avoir qui ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent, et qui en ont parfaitement conscience. Ces mecs n’ont qu’à dégainer un petit sourire en coin ou une fossette devant une fille en lui demandant comment elle s’appelle pour qu’elle fonde comme du beurre et finisse à leurs pieds. Ces mecs qui passent leur samedi soir à escalader des fenêtres de chambres des filles.

Levant les yeux au ciel, je tends le bras en arrière pour agripper la poignée de ma portière.

– Désolée, j’ai un copain.

Sur ce mensonge, je tourne les talons et grimpe au volant de ma voiture. Mais au moment de refermer la portière, elle me résiste et refuse de bouger. Je lève le nez et je constate qu’il la tient. La violence du désespoir que je lis dans ses yeux me donne des frissons.

Des frissons ? Mais qu’est-ce qui m’arrive ?

– Ton nom. C’est tout ce que je demande.

J’hésite à lui expliquer que mon nom ne va pas l’aider dans sa tentative de harcèlement. Je suis très certainement la seule Américaine de dix-sept ans à ne pas avoir de profil sur Internet. Tenant toujours la poignée de la portière, je lui lance un regard noir en signe d’avertissement.

– Tu permets ? je dis d’un ton sec en visant la main qui m’empêche de fermer ma portière.

Mon regard s’arrête alors sur le tatouage calligraphié en petit sur son avant-bras: Hopeless*.

C’est plus fort que moi: intérieurement, je me marre. Manifestement, je suis la cible d’un karma vengeur aujourd’hui. Pour une fois que je rencontre un mec que je trouve séduisant, il faut qu’il ait abandonné le lycée avant le bac et qu’il ait un mot pathétique tatoué sur la peau.

Pour le coup, je suis agacée. Une fois de plus, je tire la portière mais il ne bouge pas.

– Ton nom… s’il te plaît.

La détresse dans ses yeux au moment d’ajouter « s’il te plaît » m’inspire un élan de compassion totalement inattendu.

– Sky, je réponds d’un ton abrupt, subitement prise de pitié devant la souffrance clairement dissimulée derrière ses beaux yeux bleus.

La facilité avec laquelle je lui cède à cause d’un simple regard me déçoit moi-même. Je lâche la poignée et enclenche le frein à main.

– Sky, répète-t-il.

Il réfléchit un instant, puis il secoue la tête comme si je m’étais trompée de réponse.

– Tu es sûre ? insiste-t-il en me jetant un coup d’œil inquisiteur.

Si je suis sûre ? Il me prend pour Machine, qui ne sait même pas comment elle s’appelle ? Levant les yeux au ciel, je sors ma carte d’identité de ma poche et tends le bras pour la lui mettre sous le nez.

– Oui, je suis à peu près sûre de savoir comment je m’appelle.

Je commence à ranger ma carte quand, soudain, il lâche la portière pour me la prendre des mains et l’examiner de plus près. Il la scrute quelques secondes puis la fait tourner rapidement entre ses doigts avant de me la rendre.

– Désolé, conclut-il en s’écartant de la voiture. Au temps pour moi.

Avec une apparente froideur, il me regarde ranger la carte dans ma poche. Je le fixe un instant, attendant qu’il ajoute quelque chose, mais il se contente de remuer la mâchoire pendant que j’attache ma ceinture.

Sans rire ? Il renonce à me draguer aussi facilement ? Je ferme ma portière en pensant qu’il va encore m’en empêcher pour me sortir une autre réplique vaseuse. Mais ce n’est pas le cas et il recule davantage pour me laisser claquer la portière. Un étrange sentiment s’empare de moi: si vraiment il ne m’a pas suivie jusqu’ici pour m’inviter à le revoir, pourquoi toute cette scène ?

Il passe la main dans ses cheveux en marmonnant mais je n’entends rien à cause de la fenêtre fermée.

Tout en le surveillant du coin de l’œil, j’enclenche la marche arrière et sors de ma place. Durant toute la manœuvre, il reste cloué là, à m’observer. Comme je pars dans la direction opposée, j’ajuste mon rétroviseur pour le regarder une dernière fois avant de quitter le parking. Il tourne les talons et s’en va, frappant au passage le capot d’une voiture.

Sage décision, Sky. Ce garçon a un sale caractère.

* « Désespéré » en anglais.


Extrait 2

« – Sky ? dit-il doucement. Je ne cherche pas à te torturer ni rien, mais j’avais déjà pris ma décision avant de venir: je ne t’embrasserai pas ce soir.

A ces mots, mon estomac se noue, écrasé sous le poids de la déception. Ma confiance en moi vient de s’envoler d’un coup et là, tout de suite, j’aurais bien besoin d’un texto de Six pour flatter mon ego.

– Et pourquoi ?

Lentement, il me caresse la joue. J’essaie de ne pas frissonner mais j’ai beau faire appel à toute ma volonté, j’ai du mal à cacher à quel point je suis troublée. Du regard, il suit le mouvement de sa main qui se déplace de ma joue à mon cou avant de s’arrêter au niveau de mon épaule. Tandis qu’il plonge son regard dans le mien, j’y découvre un désir incontestable. Voir cette lueur dans ses yeux atténue un tout petit peu ma déception.

– J’ai très envie de t’embrasser, avoue-t-il. Je t’assure.

Son regard dévie sur ma bouche pendant qu’il reprend ma joue dans sa main. Cette fois, je me blottis volontairement contre sa paume. Depuis qu’il a franchi cette porte, je me suis pour ainsi dire mise à nu devant lui. A présent, il peut faire de moi ce qu’il veut.

– Mais alors, si tu en as vraiment envie, qu’est-ce qui te retient ?

J’angoisse à l’idée qu’il s’apprête à me sortir une excuse contenant les mots « petite amie ».

Il incline mon visage vers le sien, caressant mes pommettes du pouce tandis que je sens son torse se soulever et retomber de façon saccadée contre ma poitrine.

– J’ai peur, répondit-il à voix basse. Pour que tu ne ressentes rien.

Je retiens mon souffle. Le film de notre conversation de la veille sur mon lit défile dans ma tête et je comprends alors mon erreur. Je n’aurais jamais dû lui raconter qu’embrasser les garçons ne me procurait jamais aucune sensation, hormis une sorte de torpeur, car il est l’exception absolue à la règle. Doucement, j’étreins sa main.

Ça me fera de l’effet, Holder, je t’assure. C’est déjà le cas. J’aimerais prononcer ses mots à voix haute mais je n’y arrive pas. Au lieu de ça, je hoche la tête.

Fermant les yeux dans un soupir, il s’écarte brusquement du réfrigérateur pour m’attirer contre lui.

Un bras dans mon dos et l’autre sur ma nuque, il me serre contre lui. Un peu coincée dans une position maladroite, je lève timidement les avant-bras pour le prendre par la taille. A ce geste, un petit soupir s’échappe de mes lèvres tellement je me sens bien, paisible, emmitouflée comme ça dans ses bras.

On se serre en même temps et il m’embrasse sur le dessus de la tête. Ce n’est pas le baiser que j’espérais mais je crois bien que je l’apprécie tout autant.

Lorsque la minuterie du four retentit, on n’a pas bougé. Et pour mon plus grand bonheur, il ne s’écarte pas tout de suite. Quand finalement il commence à relâcher ses bras, je fixe mes pieds, incapable de le regarder dans les yeux. Bizarrement, en lui avouant mon envie de l’embrasser pour détendre l’atmosphère, je n’ai fait que m’enfoncer davantage et rendre la situation encore plus embarrassante.

Comme s’il percevait ma gêne, il joint nos deux mains.

– Regarde-moi.

Je lève les yeux en essayant de cacher ma déception, car je me rends compte que notre attraction l’un pour l’autre n’est pas du même degré.

– Sky, je ne t’embrasserai pas ce soir, pourtant tu peux me croire: je n’ai jamais eu autant envie d’embrasser une fille. Alors arrête de penser que je ne suis pas attiré par toi: tu n’as pas idée à quel point c’est faux. Bien au contraire. Tu peux me tenir la main si tu veux, la passer dans mes cheveux, t’asseoir à califourchon sur moi pendant que je te donne des spaghettis à manger, je ne t’embrasserai pas ce soir. Ni demain, probablement. Il le faut. J’ai besoin d’être sûr que tu éprouves exactement la même chose pour moi au moment où mes lèvres se poseront sur les tiennes. Parce que je veux que ton premier baiser soit le plus beau premier baiser de toute l’histoire des premiers baisers. »


Extrait 3

« – Sky ? dit Holder en faisant claquer ses doigts devant mon nez.

Tournant la tête, je le vois me dévisager d’un air prudent.

– T’étais partie où ?

Je souris en secouant la tête car j’ignore ce qui a déclenché cette petite crise de panique intérieure.

– Il faut que t’arrêtes de t’absenter comme ça, ajoute-t-il en glissant la main dans mes cheveux pour me caresser la pommette. Ça me fait un peu flipper.

– Désolée, je fais en haussant les épaules. Je me laisse facilement distraire.

Levant la main pour saisir la sienne, je l’écarte de mon cou en la serrant d’une manière rassurante.

– Je t’assure. Ça va.

Soudain, son regard dévie sur ma main. Il la retourne, remonte ma manche puis me tord le poignet dans un sens puis dans l’autre.

– Où est-ce que tu as eu ça ? demande-t-il en fixant mon poignet.

Baissant les yeux pour voir de quoi il parle, je me rends compte que je porte encore le bracelet que j’ai réessayé ce matin. Il me regarde avec insistance mais je hausse les épaules. Je ne suis pas trop d’humeur à expliquer sa provenance. C’est compliqué et il va poser un tas de questions alors que la pause déjeuner est presque terminée.

– Où est-ce que tu l’as eu ? répète-t-il, cette fois d’un ton un peu plus exigeant.

Son emprise sur mon poignet se resserre tandis qu’il me dévisage froidement, attendant une explication. Je retire brusquement ma main car je n’aime pas la tournure que ça prend.

– Tu crois que c’est un mec qui me l’a offert, c’est ça ? je lance, sidérée par sa réaction.

Je ne l’imaginais pas trop du genre jaloux, mais il faut dire aussi aussi que ça ne ressemble pas trop à de la jalousie: ça tient plus du délire.

Sans me répondre, il continue de me fixer d’un œil mauvais comme si j’avais un gros aveu à lui faire et que je m’y refusais. Je ne sais pas ce qu’il espère en adoptant cette attitude mais il est très probable qu’elle lui vaille une gifle plutôt qu’une explication de ma part.

Mal à l’aise, Breckin n’arrête pas de remuer sur sa chaise et s’éclaircit la voix en disant:

– Hé, Holder. Du calme, mec.

Mais Holder reste de marbre. Son regard devient peut-être même encore plus froid. Il se penche légèrement en avant et baisse la voix:

– Qui t’a offert ce fichu bracelet, Sky ?

Sa question commence à me peser de façon insoutenable et tous les voyants rouges qui clignotaient dans ma tête lors de notre première rencontre sont en train de se rallumer, sauf que cette fois, il se sont transformés en gros néons. Bien consciente d’avoir la bouche ouverte et un air ahuri, je suis soulagée que l’espoir ne soit pas un objet concret. Sinon, n’importe qui pourrait voir tous les miens s’écrouler.

Holder ferme les yeux et s’accoude à la table. Le front appuyé contre ses paumes, il prend une grande inspiration. Je ne sais pas trop s’il fait ça pour se calmer les nerfs ou pour s’empêcher de hurler. Passant la main dans ses cheveux, il se tient la nuque.

– Fais chier ! lâche-t-il d’un ton brutal qui me fait sursauter.

Subitement, il se lève et s’en va en laissant son plateau sur la table. Je le suis du regard tandis qu’il traverse le réfectoire sans se retourner une seule fois. D’un geste brusque, il pousse la porte à double battant et sort. Ce n’est que lorsque les battants s’immobilisent complètement que je relâche mon souffle.

J’imagine d’ici la tête stupéfaite que je dois avoir quand je me retourne vers Breckin. Je me repasse mentalement les deux dernières minutes de la scène. Breckin tend le bras au-dessus de la table pour me prendre la main mais ne dit rien. Et il n’y a rien à dire. »

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Mon Avis:

Surprenant et bouleversant sont les mots qui me viennent immédiatement à l’esprit en pensant à ce livre. C’est une lecture vraiment très émouvante, vous pouvez me croire, et le déroulement de l’histoire est aussi troublant qu’inattendu.

Si celle-ci commence de manière « normale » si je puis dire, il n’en est rien par la suite. En effet, une fille rencontre un garçon, ils sont tous les deux attirés l’un par l’autre, des sentiments commencent à apparaître entre eux puis viennent quelques disputes, des réconciliations, etc… Jusqu’ici, rien qui ne sorte de l’ordinaire. Mais arrive ensuite un moment où tout bascule et on se retrouve plongés dans un monde rempli de détresse, de peur, d’incertitude et de chagrin… et où le seul pilier au centre de ce cauchemar est l’amour que se portent Sky et Holder. Et à partir de là s’ensuivent des situations aussi imprévues que dramatiques, qui touchent non seulement les personnages du livre mais également nous, les lecteurs. On est tout simplement noyés par un maelström d’émotions passant de la peur à la joie, de la colère à la tendresse, de l’abattement à l’espoir… On vit l’histoire des personnages, de Sky, on ressent leurs douleurs et leurs peines; on se met tout simplement dans leur peau.

Ce qui m’a particulièrement touché dans ce livre est l’amour inconditionnel que se vouent Sky et Holder. Leurs passés sont marqués à jamais, ils ont énormément souffert dans leur vie et ont érigés des barrières contre le monde pour se protéger, et malgré tout, ils arrivent à s’aimer d’un amour profond et sincère qui va leur permettre d’affronter chaque situation… Bien que leur univers soit chamboulé, ils savent que, tant qu’ils seront ensemble, ils pourront faire face à tous les obstacles qui se dresseront sur leur chemin… ou entre eux.

C’est un livre totalement imprévisible, je ne savais jamais à quoi m’attendre, et surtout de la part de Holder qui me semblait indéchiffrable et plein de contradictions. Colleen Hoover a vraiment su toucher son public par cette histoire, moi y compris, et Hopeless est un roman qui se vit, tout simplement.

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