The Captive |Book 1: Captured – Erica Stevens

captured

Titre: Captured

Auteur: Erica Stevens

Date de Parution: 03 Juin 2012

Éditeur: Smashwords Edition (Auto-édition)

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Présentation de l’auteur:

Connue également sous le nom de plume Brenda K.Davies, Erica Stevens est une auteure américaine de romances globalement fantastiques. La lecture était une de ses plus grandes passions mais son rêve le plus cher fût de devenir écrivaine. Erica Stevens est principalement reliée à la série The Captive qui a charmé bien des lecteurs…

Retrouvez son site www.ericastevensauthor.com

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Quatrième de Couverture:

Blood Slave.

Captured, taken from her beloved family and woods, Aria’s biggest fear is not the imminent death facing her, but that she will be chosen as a blood slave for a member of the ruling vampire race. No matter what becomes of her though, Aria knows that she must keep her identity hidden from the monsters imprisoning her. She has already been branded a member of the rebellion, but the vampires do not know the true depth of her involvement with it, and they must never know. Though hoping for death, Aria’s world is turned upside down when a vampire named Braith steps forward to claim her. He delays her execution, but Aria knows it’s only a matter of time before he drains her, and destroy her. Especially once she learns his true identity as a prince within the royal family; the same royal family that started the war that ultimately brought down humankind, reducing them to nothing more than servants and slaves. Aria is determinated to hate the prince, determinated not to give into him in anyway, but his strange kindness, and surprising gentleness astonish her. Torn between her loyalties to the rebellion, and her growing love for her greatest enemy, Aria struggles to decide between everything she has ever known, and a love she never dreamed of finding.

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Extraits:

Extrait 1

« Aria was nearly wheezing, nearly hyperventilating. She was trying to remain brave, but she could feel herself coming apart, a shattering of her soul that was far more distressing than anything she had ever experienced before. And she had experienced some very agonizing things in her life. But this, this was the worst. This man was going to do many, many things to her. None of them would be good, and all of them would be designed to savage her body, toy with her mind, and quickly break her spirit.

She tried to believe that he wouldn’t succeed in breaking her, but judging by the perverse gleam in his eyes, she wasn’t so sure he wouldn’t.

Money was exchanged; the two vamps holding her dismissively released her to the man. She felt the urge to flee, to run screaming down the street, but she wouldn’t get far, and she would not give them the satisfaction of seeing her snap. She would not give them the satisfaction of recapturing her and taking their torment out on her. The vamp began pulling her toward the stairs, not at all caring that she could barely keep up with his far faster gate. She staggered, trying to keep her shaking legs beneath her as he reached the stairs.

« Wait! » A deep voice boomed across the crowd gathered within the street and echoed off of the surrounded buildings. It rang with authority, and a note of command that stopped even Aria abruptly in her tracks. The vamp holding her froze instantly, his hand loosened upon her arm, but he didn’t release her. There was a rippling amongst the throng, murmurs filled the air but were swiftly silenced as the crowd stepped aside to reveal a tall man standing in the middle of the street.

Well, not a man actually, but rather one of her most hated foes. »


Extrait 2

 » « It’s a leash, to keep you bound to me. »

She frowned at him, her brow furrowed as she gave a small, confused shake of her head. « I don’t understand. Leashes are for… » Her gaze darted to Keegan; understanding filled her eyes before they narrowed sharply. Even Keegan didn’t wear a leash. « I see, » she grated.

« If you are to go out in public you must wear this, it is our custom. »

« I’ve heard rumors of the blood chain, » she muttered. « But I had thought they were just that, rumors. »

If her jaw clenched any tighter he was certain she would crack her teeth. Her hands fisted at her sides. Though she radiated antipathy, beneath it all he could sense her unhappiness and feelings of betrayal. She turned toward the window and her shoulders slumped. He hated the crushing sense of defeat that he detected from her, but even if she couldn’t see it now this was what was best for her, for both of them.

« Ok. » Her voice hitched a little but her need to be outside outweighed her pride. « Ok. I’ll wear it. »

He wasn’t going to remind her that she didn’t have a choice, she looked defeated enough at the moment. She eyed the gold chain as if it were a poisonous snake that she was considering cutting the head off of. They were meant to be worn around the neck, or the wrist, depending on what the owner preferred, but looking at her now he knew he couldn’t add to her degradation by placing it around her neck.

He took hold of her hand, slipped it around her wrist and tightened it tenderly. He was the only one that could remove it now that he had placed it upon her. He was the one that owned and controlled her; everyone would know that she belonged to him. He wasn’t entirely sure how he felt about that, he didn’t like owning her. He did, however, like the fact that everyone would know that she belonged to him, that they couldn’t touch her. Ever. »

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Mon Avis:

  Capricieuse quant au choix de mon prochain livre, je me suis mise en tête de lire une histoire dans sa version originale. Après un temps de recherche, mes yeux se sont posés sur Captured d’Erica Stevens. Ni une, ni deux, ma lecture est entamée… et tout aussi rapidement terminée.

  Avant d’attaquer ma chronique, je souhaite expliquer ma volonté de lire en VO, à savoir en anglais, alors que le livre est tout aussi disponible en français. En fait, on m’a laissé entendre que la traduction de ce livre laissait franchement à désirer et que cela pouvait rapidement devenir gênant ou agaçant, au choix. Ne voulant donc pas prendre de risques et désirant savourer un tant soit peu ma lecture, je me suis donc reportée sur la version d’origine. Et puis, le premier tome de la série est gratuit, ce qui ne gâche rien ;). Malheureusement, quand bien même j’ai voulu éviter des déceptions côté écriture, je n’y ai pas échappé et m’y suis donc tout de même confrontée.

  La plume de l’auteure n’a rien de vraiment exceptionnel. Elle est simple et fluide, je l’accorde volontiers, mais sinon, elle est plutôt anodine. De plus, elle a un gros point faible – et j’insiste sur le gros – à savoir une tendance aux répétitions. Combien de fois ai-je vu Aria, la protagoniste de l’histoire, frissonner ou encore « avaler difficilement sa salive » ? Et puis, le vocabulaire est bien trop pauvre à mes yeux. Il existe bon nombre de synonymes pour un seul mot alors pourquoi utiliser constamment le même alors qu’il y a tellement d’autres variantes ? Je n’ai donc pas été particulièrement emballée par l’écriture mais heureusement, l’histoire rehausse un peu la qualité de l’ensemble.

  L’histoire se présente comme il suit: Arianna – Aria pour les intimes -, membre de la rébellion menée contre les vampires, est capturée lors d’un raid dans la sinistre intention d’être vendue en tant qu’esclave de sang. D’autres humains partagent son sort mais aucun d’entre eux ne porte le poids de son secret… Un secret qui pourrait se révéler funeste pour la race humaine s’il venait à être découvert par les vampires. À sa plus grande surprise – et son plus grand désarroi – elle devient la propriété de l’un de ses plus grand ennemis, à savoir le prince de la famille royale vampirique Braith. Fermement décidée à ne pas laisser ces abominations la briser, Aria se promet de garder sa haine pour cette race intacte. Mais comment tenir ses résolutions et rester stoïque face à l’amabilité que lui témoigne Braith ? Et comment peut-elle combattre cet invisible adversaire qu’est l’attraction ? L’amour peut-il réellement triompher sur la loyauté ?

  Le résumé me semblait donc extrêmement alléchant et prometteur… Et je dois dire que si je m’attendais à un peu plus, je n’ai pas été déçue au final. Ma seule petite pointe de regret se porte sur l’univers qui n’est que trop légèrement exploité à mon goût. Nous n’avons qu’un faible aperçu de ce monde, de cette famine et cette désolation qui règne apparemment parmi les hommes. Certes, nous avons bien le ressentiment d’Aria à ce sujet mais ce n’est pas suffisant – et ce principalement parce que son animosité s’efface au profit de son attirance pour Braith. La rébellion des hommes contre les vampires n’est également que mentionnée de temps à autre sans plus de détails mais, sur ce point-là, je demeure assez compréhensive. La rebelle est prise au piège dans la forteresse des vampires donc l’essentiel de l’action se passe forcément dans le monde vampirique et non pas dans les bois avec les autres révoltés. Les seuls thèmes bien mis en avant sont ceux de l’esclavage et de la supériorité des vampires sur la race humaine, Aria s’y frottant au quotidien. Sinon, j’ai trouvé l’ensemble plutôt agréable à suivre, même si les personnages ne me rendaient pas la tâche aisée…

  Ce serait un petit peu exagéré de dire qu’ils ne m’ont pas plu puisqu’en quelque sorte, ils m’ont assez divertie. Leur attirance réciproque amuse tout comme elle intrigue et leur incompréhension face à cette situation se reflète sur nos propres visages. C’est juste que, tout comme pour l’histoire, je m’attendais à plus, surtout de la part d’Arianna.

  Récapitulons. Aria est une rebelle, une combattante, et voue depuis toujours une réelle hostilité pour la race des vampires. Elle préfère également mourir plutôt que de devenir une vulgaire esclave de sang. Vous comprendrez donc aisément que je m’attendais à de la résistance, à de la combativité et même à de la provocation. Toutefois, ce ne fût pas totalement le cas. Certes, au début, Aria est sur ses gardes, ouvertement méfiante, mais elle tombe trop rapidement sous l’emprise de Braith. Non pas qu’elle s’accommode subitement de sa condition d’esclave mais elle est bien trop conciliante, bien trop docile à mon goût. Même ses convictions sont remises en question ! Sa soumission n’est censée être qu’un masque, une apparence afin de baisser la garde de Braith et pourtant, ce rôle va prendre le pas sur sa véritable nature. Elle ne va se réveiller que vers la fin et encore, pas de son propre gré. Précisons également que le monde moderne est inconnu à Aria et si ça me semblait pousser le bouchon un peu trop loin, cette impression s’est accrue lorsqu’il s’est avéré que même l’utilisation d’une douche – et même d’une fourchette ! – lui était étrangère. Un brin d’ignorance, je veux bien, mais bien qu’elle habite dans les bois, j’ai du mal à croire qu’elle le soit à un tel point ! Enfin bref, un petit moment de révolte pour exprimer mon incompréhension.

  Puis, du côté plus sombre, nous avons Braith. 952 ans. Prince. Vampire. Quoi de plus banal ? Et pourtant, il intrigue dès le commencement. Pourquoi un loup lui tient-il constamment compagnie, le suivant comme son ombre ? Pourquoi refuse-t-il de dévoiler ses yeux et porte-t-il sans relâche des lunettes aux verres plus sombres que la nuit ? Ces questions nous traversent l’esprit à chacune de ses apparitions et pourtant, ce n’est que bien plus tard que l’on se penche plus sérieusement sur la question. Et bien que l’on en soupçonne la raison, la révélation est tout de même intéressante et plus fascinante que ce que l’on croyait initialement. C’est principalement ce mystère autour de sa personne qui fait tout le charme de Braith car outre cela, il ne m’a pas spécialement touchée. En revanche, l’une des choses que j’ai sincèrement apprécié le concernant, c’est sa crédibilité. Comme tous les vampires, il se sait supérieur aux humains et est viscéralement persuadé que la race vampirique devrait régner sur l’univers. Ce n’est pas une banale attirance qui va lui faire changer sa vision du monde ! Il continue donc ainsi à défendre ses opinions, quitte à se mettre Aria sur le dos. Pour une fois que le charisme ne me fait pas succomber à un personnage masculin comme c’est si souvent le cas :D !

  En conclusion, ce premier tome est intrigant à défaut d’être palpitant mais la série me semble assez prometteuse et j’attends donc de poursuivre avec le tome suivant afin de me faire une opinion plus approfondie. J’ai bon espoir d’en apprendre plus sur la fameuse résistance humaine – surtout au vu de la fin de ce livre-ci. Braith m’a bien étonné sur le coup. Je ne m’attendais nullement à un tel revirement de sa part et suis tout naturellement curieuse de connaître la suite. De l’action se profile à l’horizon… et une belle confrontation. Tout du moins, je l’espère.

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